L’auteur

 Jacques Roulland

Né en 1936, orphelin de père en 1940, maman remariée en 1944, passe du jour au lendemain d’enfant unique à une fratrie de 4 garçons et 4 filles. Le changement est brutal, mais bénéfique. Il me fait découvrir la vie en commun.

Après le bac, fac de lettres à Rouen avec l’idée de devenir professeur d’anglais et dans le même temps job d’été comme serveur dans un club sur la base aérienne US d’Évreux toute proche. Deux approches bien différentes de la langue anglaise.

 1958-1961, service militaire de 27 mois, planqué au Ministère des Armées en tant que pupille de la nation, je vois naître de l’intérieur la Force de Frappe Française, bombe atomique et vecteurs chargés de la transporter. Les relations : ministres, parlement, président, m’ouvrent les yeux sur le fonctionnement de la 5éme république alors naissante.

Marié en 1961, papa l’année suivante, je suis agent de planning dans une petite entreprise métallurgique proche d’Évreux, spécialisée dans ce qu’on appelle alors les « articles de Paris ».  Un avenir peu prometteur me pousse à chercher ailleurs et je me trouve bientôt à Angoulême au sein du service commercial d’une PME fabriquant des articles textiles pour papeteries, fibrociment et autres industries.

 En 1966, la fusion de cette PME avec trois autres pratiquant la même activité dans la région m’est favorable, -Directeur Général de celle qui m’employait devient rapidement DG, puis président de la nouvelle entité- ce qui favorise ma progression dans la hiérarchie. J’ai progressivement la charge de la gestion administrative des ventes export dans environ 80 pays. Ce qui, outre la facturation, implique les relations avec douane, banques, Coface, Agents étrangers et transporteurs de tous poils.   Parallèlement je me trouve introduit dans la vente des produits destinés à l’industrie du fibrociment en France, Allemagne et Espagne. Au fil des années je développe le marché vers les industriels de cette activité, d’abord en Europe, puis finalement en Amérique Latine, Moyen Orient et Asie du Sud-Est. J’acquière ainsi une certaine connaissance du produit « fibrociment », de sa production à sa commercialisation.

Retraité en 2003, je m’intéresse à l’histoire en général, et à celle des industries que j’ai fréquentées. En 2015, je publie « Cofpa, 4 entreprises et un mariage » (Edition Mer du Sud), racontant l’histoire tourmentée de cette société, née de la fusion de quatre entreprises centenaires, qui a créé sa filiale aux USA en 1967, a été racheté par cette dernière en 1981, revendue à un groupe germano-italien 10 ans plus tard, lequel fut à son tour racheté par un autre groupe américain, qui ferma le tout…au début du 21éme siècle.

Poussé par le succès local de ce premier livre, je me mets en tête d’en écrire un second, consacré à une autre histoire mal connue, mais à caractère mondial, celle du fibrociment, que vous pourrez connaître en lisant  

#fibre(s)ciment.com

120 ans d’histoire d’une industrie

aujourd’hui publié par les éditions Maïa.